Usages Médicinaux du liège

Il est connu que le liège est astringent.
Le pigment de liège calciné (noir d’Espagne) peut être utilisé dans le traitement des hémorroïdes.
De même, des recherches récentes ont été effectuées avec succès comme antifongique dans le traitement des mycoses humaines et animales.

Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Le liège, produit par le développement considérable de la couche subéreuse de l’écorce, est composé uniquement de tissu cellulaire dont les cavités contiennent des matières astringentes, colorantes et résineuses ou grasses. Chevreul regarde ce tissu comme un principe immédiat, la subérine, ayant pour caractère de donner par l’acide azotique un acide, l’A. subérique.
Le liège, brûlé et réduit en poudre, incorporé dans de l’axonge, constitue une pommade astringente très-usitée par le vulgaire contre les hémorroïdes, surtout lorsqu’elles sont le siège d’un flux excessif. En chirurgie, on se sert du liège dans les bandages et appareils, pour établir des points de compression. On en fait des bouts de sein artificiels, etc.
R. Hassikou – H. Oulladi & M. Arahou 2014
Activité antimycosique des extraits du chêne-liège (Quercus-Suber) sur Trichophyton rubrum et Candida albicans
S. Akroum 2017
Activité antifongique des extraits d’acétone de Punica granatum L., Quercus suber L. et Vicia faba L.